Les plumes gardemiennes
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[Fic] Frozen Heart

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Message par Invité Jeu 3 Sep - 13:46

Bien le bonjour à vous.

Le titre de cette humble fic peu paraître étrange, voir même sans aucun rapport avec le jeu qui nous passionne tous et qui vous à amené à créer ce forum. Mais c'est bien une histoire en rapport avec Monster Hunter, et avec pleins d'autres choses qui me traversait l'esprit au moment où je l'ai écrite.
Voilà, quand je ne trouve pas d'idée à dessiner, j'écrit. c'est aussi simple que ça. Mais trèves de bavardage, je pense que vous attendez de la lire, n'est-ce pas? Voici donc, sans plus attendre, le prologue extrêmement long et ennuyeux...(qui, je tiens à le souligner, m'a posé pas mal de problème)
Je vous dit bonne lecture, et puisse l'inspiration être avec vous au moment où vous en aurez besoin, amis auteurs!

Prologue

18:15 PM, 14 Avril 1962 /
Quelque part à Shrade, au château secret de Bast


Le Commandant en chef des armées Impériales, le très respecté Serious Iskander sortit en tirant son épée hors de sa voiture. C'est un homme très musclé, à la carrure massive semblable à un ours. Il possède une moustache brune bouclé et une barbe épaisse, ainsi qu'une longue veste pourpre faite en peau de Teostra. Il ordonna qu'on lui ouvre immédiatement les porte.
Lorsque le Seigneur Iskander pénétra dans sa forteresse caché, il fut accueillit par tout un bataillon de Stormurai au garde-à-vous. Le Colonel Veers, en charge des opérations dans le secteur, l'attendait également. Le commandant en chef le rejoignit à grands pas.
-Au rapport. Aboya t-il.
-Excellence, des dissidents Lioralos ont réussi à forcer nos barrages. Annonça Veers. Ils se sont infiltré dans votre forteresse, et...
-J'espère pour vous que vous les avez attrapés...lança froidement Iskander.
-Nous étions sur le point de le faire, quand...
Personne ne sut ce que le colonel s'apprêtait à expliquer, car une force invisible l'empoigna au moment où l'ours leva deux doigts. Le colonel, étouffé par cette main invisible, tentait tout de même de s'expliquer...
-Mon...mon seigneur...je...
-Cette faute envers moi était la dernière, Colonel. Articula Iskander. Celui-ci resserra subitement ses doigts, tuant Veers sur le coup. Son corps tomba, inerte, sur les graviers noir tapissant le sol devant le château. D'un signe de main, le sombre agent impérial ordonna qu'on se débarrasse de lui, puis se retourna vers d'autres officiers.
-Lieutenant-colonel Cooke. Vous prenez le commandement de cette unité. Ordonna Iskander. Je vais superviser personnellement la suite des opérations...
-A vos ordres, seigneur. Répondit l'officier.

Le grand ours tourna les talons et se dirigea à grands pas vers l'entrée du château. Celle-ci était gardée par deux Shivatroopers armés de fusil ARC-78, le fusil d'assaut standard des forces spéciales. Ces soldats d'élite pouvait faire face à n'importe quel adversaire, dans n'importe quel environnement. Équipé d'une armure de combat à base d'un alliage d'Eltalite et de Titane extrêmement résistant, Ils ressemblait d'avantage à des machines de guerre qu'à des humains. Ils disposait aussi, en cas de besoin, du canon PAX. Dernier cri en matière d'arme lourde, c'est un accumulateur plasma courte portée capable de pulvériser n'importe quoi en un seul tir...
Les Shivatroopers saluèrent énergiquement le Commandant, qui s'arrêta devant eux en les saluant à son tour.
-Un groupe de rebelles à pénétré dans ma forteresse. Ramenez-les moi, Sergent. Je les veux vivants.
-A vos ordres, excellence! Le Sergent se retourna vers son escouade. Vous avez entendu le seigneur, les gars! Trouvez-moi ces rebelles!
Les soldat rompirent leur rang et se déployèrent en éventail dans la forteresse. Iskander continua sa marche, pénétrant dans le hall principal de son château personnel. Ce hall était spacieux, vide, avec pour seule décoration une statue à l'effigie du maître des lieux postée devant l'entrée. Celui-ci traversa en coup de vent ce couloir, puis prit un ascenseur dans la salle suivante. Il pressa un bouton et l'ascenseur descendit à toute vitesse dans les entrailles de la forteresse.
Quelques instants plus tard, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, dévoilant un Iskander impatient qui entra précipitamment dans la nouvelle pièce. Elle était peuplé de tube cryogénique et de cages où dormait de nombreux monstres, allant du simple Velocidrome au grand Spinosaure. Parmi les monstres en cage, on pouvait même voir une Lunastra, immobilisée et neutralisée dans une zone réfrigérée.
Un groupe de scientifique était regroupé autour d'un tube en particulier. La chose à l'intérieure avait forme humaine, mais semblait être d'une toute autre race...

Les scientifique se retournèrent lorsqu'ils virent le maître des lieux s'approcher d'eux. L'un d'eux, une femme aux cheveux brun long attaché en arrière, âgée d'une vingtaine d'année, s'avança vers lui.
-Docteur Sullivan. S'exclama t-il. Le projet avance?
-Eh bien... la greffe des cellules S s'est bien déroulé...Cependant...(elle prit une profonde inspiration en remontant ses lunettes de son nez) Ce sujet est le seul à avoir survécu. Et aucun phénomène de rejet n'a été observé...
-Donc vous avez terminé? Demanda Iskander d'un ton impatient.
-Pas tout à fait. Il nécessite encore quelque modification...Répondit la jeune femme.
-Faite le nécessaire. Ordonna t-il. Je veux qu'il soit prêt à être cloné dans soixante-douze heures. Et je ne tolèrerais pas d'échec de votre part...
-Euh...mais...Monsieur...Hésita le Dr Sullivan. Le processus de décongélation prend énormément de temps. De plus, le sujet aura également besoin d'un temps de rééducation pour...
-Ce problème ne me concerne pas, Docteur. La coupa Iskander. D'ici trois jour, le projet S devras être achevé. Car mon maître en personne sera là pour prendre en main la suite des opérations.
-L'Empereur vient ici? Demanda la jeune femme, stupéfaite.
-En effet, Docteur. Lui répondit le grand ours. Et il sera moins indulgent que moi en ce qui vous concerne...
-Eu...euh...Nous ferons de notre mieux pour que tout soit terminé avant son arrivée! Acquiesça t-elle.
-J'en suis persuadé...Vous n'aimeriez pas le décevoir, n'est-ce pas? Lui rappela Iskander avant de se retourner vers l'ascenseur.
La scientifique demeura silencieuse.

Alors que le commandant était sur le point de partir, les détecteurs de chaleurs s'affolèrent: le tube cryogénique du « spécimen survivant » commença à se décongeler à vue d'œil. Une fois la glace complètement fondue, la chose ouvrit brusquement ses yeux vert glauque. D'un battement de son unique aile, il détruisit la vitre de son tube, libérant ainsi le liquide cryogénique dans la pièce. L'agent impérial, qui n'était pas parti, resta observer la scène. Son air impatient avait disparu. Les scientifiques tentèrent de calmer l'humanoïde avec des tranquillisants, mais celui-ci les attaqua. Ses coups étaient si puissant que des os se cassaient à chacun d'entres eux. En quelques secondes, la moitié des scientifiques furent tué. Les survivants sortirent leurs pistolets, mais n'eurent pas le temps de tirer. La chimère humaine les tua jusqu'au dernier, puis se tourna vers le docteur Sullivan et le Seigneur Iskander. Ce dernier s'avança et s'adressa à la scientifique.
-Qu'attendez-vous pour le calmer, Docteur?
-Il...Il ne devrait pas être capable de bouger! S'affola la jeune femme.
-Dans ce cas...Le seigneur noir leva deux doigts, mais rien ne se passa. Cette chose est immunisée contre les pouvoirs de la terre?
-Oui...vous nous aviez demandé un guerrier parfait...le voilà...Lui-répondit t-elle. Baptisé Sephilis. Il tire ses pouvoirs des trois légendaires divinités bestiales. Le dieu des cieux est immunisé contre les pouvoirs du ciel, tandis que le Maître de la terre est insensible à ceux de la terre. Le dieu de la guerre, quand à lui, possède une résistance aux armes normale accrue et la possibilité d'invoquer les deux plus puissants pouvoirs du ciel et de la terre.

Iskander fronça les sourcils. Il dégaina son épée et s'approcha du « guerrier parfait ». S'il est résistant aux armes normale, alors mon épée enchantée devrait lui apprendre qui commande, ici pensa t-il. Celui-ci, d'un mouvement subtil de ses bras, fit apparaître une lame. Une lame si longue qu'elle couvrait sa distance d'écart avec l'ours. Sephilis engagea le combat avec un coup latéral visant les côtes de sa cible, le seigneur noir, qui para aussitôt. Ce dernier contre-attaqua avec un coup d'estoc rapide, mais esquivé de l'ange déchu. Tandis que les deux combattants s'échangeaient de violents coups, détruisant involontairement le reste de la pièce, le docteur Sullivan se précipita vers l'ascenseur. Alors qu'elle martelait le bouton du rez-de-chaussée, Sephilis effectua une étrange attaque, un coup de lame. Une puissante vague d'énergie bleutée s'en échappa, détruisant le plafond de la salle. Mais celle-ci continuais sa course, découpant littéralement les entrailles du château le long de sa trajectoire et mettant l'ascenseur hors-service. La seule échappatoire restante était les escalier de secours, à l'autre bout de la pièce. La jeune femme passa donc du côté des cages, loin du combat. Elle remarqua les créatures, toutes mortes ou inconscientes, qui s'entassait dans les cages. La seule encore en vie fut la Lunastra, immobilisée dans un grand bloc de glace. Le docteur prit le lance-flamme posé à côté et l'utilisa pour faire fondre la glace, puis ouvrit la porte de la cage. La Lunastra, libre, sortit de la prison et sauta sur la scientifique, toutes griffes sortie.
-Comment osez-vous m'humilier de la sorte, sales humains! Grogna le dragon anciens en plaquant le docteur Sullivan à terre. Vous méritez de finir brûlés dans les flammes de l'enfer!
-A...attendez...Je...je n'ai jamais...voulu ça! Balbutia la jeune femme étouffée et blessée ...C...c'est Iskander...il...me mettait...la pression...
-N'essayez pas de vous payer ma tête, sale primates!
-Ce...ce n'est pas...une blague...Il menaçait...de s'en prendre à ma fille... Continua t-elle
La Lunastra déserra son étreinte, puis laissa la scientifique se relever.
-Les Humains sont donc d'une cruauté sans limite...vouloir s'en prendre à un enfant...c'est lâche, même pour vous...
-C'est pour ça que je n'avais pas le choix! Continua t-elle. Je ne pouvais pas m'opposer à leurs affreuses expériences!
-Hmm...vous savez comment arrêter cette...chose? Hésita le dragon anciens.
-Non...le seul moyen serait de le tuer...répondit le Dr Sullivan. Mais il faudrait quelqu'un capable de rivaliser avec lui pour ça...et une telle personne n'existe pas!
-Je crois que vous vous méprenez...Dit la Lunastra. Cette personne n'est peut-être pas encore née...Où bien l'est-elle, mais encore trop jeune pour combattre...
-...(elle hésita un instant)...Vous voulez parler d'un enfant?
-La génération future surpassera toujours la précédente...Acquiesça-elle. Si nous ne pouvons pas, alors nos enfants, eux, pourrons.
-...Oui...vous avez raison...

Le commandant, qui avait retiré sa cape pour mieux combattre, dévoilant ses abdos et ses muscles d'acier, sauta en arrière et atterrit sur des décombres provenant du plafond détruit. Sephilis apparut derrière lui et donna un coup, qu'il esquiva d'un autre saut. La pièce trembla, puis commença à s'effondrer sur elle même, forçant les deux guerriers à combattre au milieu de l'éboulement. L'ange sans cœur sauta sur les débris en plein vol avec une facilité déconcertante (car elle est peut-être seule, mais il possède une aile, rappelons-le), tandis que le seigneur noir les détruisait à coup d'épée au fur-et-à-mesure qu'ils arrivaient...
Iskander examina la salle: il ne restait quasiment rien de «stable» et l'ascenseur fut détruit au début de la bataille. De plus, les monstres en cage étaient déjà pratiquement tous mort, et ceux ne l'étant pas encore furent écrasé par l'éboulement...Il constata finalement que le château était en train de s'effondrer sur lui-même, et qu'il ne valait mieux pas s'attarder ici.
Il se précipita alors vers les escaliers, esquivant les débris et cherchant du regard son adversaire. Ce dernier avait disparu.


Dernière édition par Tenten le Lun 19 Oct - 13:16, édité 1 fois

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Message par Invité Jeu 3 Sep - 13:46

Pendant ce temps, la Lunastra avait quitté les lieux sans attendre, suivi par le docteur Sullivan. Celle-ci peinait à la tâche, avec sa jambe droite cassée et la cage d'escalier qui menaçait de s'effondrer...Elle monta péniblement les escaliers, faillit tomber dans les profondeurs de la forteresse à plusieurs reprises, mais réussi finalement à voir la sortie. C'est au moment où elle l'atteignit enfin que le seigneur noir la souleva grâce à ses pouvoirs et la jeta contre un mur fissuré.
-Votre travail ici est terminé, Docteur. Lui annonça froidement Iskander.
-Qu'est...qu'est-ce que vous faite...Vous n'allez pas me laisser là..? Souffla la jeune femme blessée.
-Réfléchissez...Si ce n'est pas moi qui vous élimine, l'Empereur devras s'en charger. Et il n'appréciera pas...
-Espèce de...vous...m'aviez promis que vous me laisseriez tranquille...une fois tout ça terminé! S'affola t-elle
-Voyez-vous...les choses ont prit une tournure non prévue...Expliqua le commandant. Et vous en êtes responsable...
-C'est faux! (Elle haleta un instant) Je...je ne pouvais pas deviner que ça se passerais comme ça!
-Cette erreur vous aura voué à l'échec, Docteur. Vous n'aurez qu'a l'expliquer à votre enfant lorsque vous vous retrouverez...dans l'au-delà...
-Non! Hurla la scientifique. Tuez-moi si ça vous chante, mais laissez ma fille en dehors de ça! Elle ne mérite pas ça!
-Vous voulez que j'épargne votre fille, par pure pitié? Ne vous moquez pas de moi, pauvre idiote. Ce concept m'est étranger...
-Ne faite pas ça, je vous en prie...
En guise de réponse, l'homme au cœur de cristal transperça la jeune femme de son épée.
-Ce sont donc vos derniers mots? Très bien, je lui transmettrais...avec mes plus sincères condoléances. D'un mouvement de bras, il retira le corps du docteur de son épée et le fit tomber dans les entrailles du château par une fissure. Il rengaina ensuite et sorti de la cage d'escalier au moment où des Shivatroopers et un jeune garçon caché sous une cape noir le rejoignit. Il fixa d'un air méprisant l'enfant.
-Seigneur, nous n'avons trouvé aucune trace de dissidents dans votre forteresse. S'exclama le capitaine. Ils sont probablement mort au cours de l'effondrement...
-C'est parce que je les ais éliminés, bande d'abrutis! Le coupa le gamin.
Le capitaine s'apprêtait à répondre quelque chose, quand Iskander prit la parole:
-Tu as été capable de les éliminer, mais tu n'as pas pu mener à bien la mission que je t'avait confié...tu me déçoit...
-...Cela ne se reproduira pas...mon Maître...Dit le jeune garçon en posant genoux à terre.
-Retournez à la jeep! Aboya Iskander. On règlera ça plus tard, petit incapable...
-A vos ordres, Excellence! Répondirent en chœur les soldats en armure.

Tandis que le petit groupe retourna hâtivement à l'extérieure du château, le seigneur noir demeura un instant. Il fixait l'entrée des escaliers de secours d'un air suspicieux, comme s'il avait vu quelque chose. Alors qu'il tournait vivement les talons pour quitter les lieux, d'immenses taillades semblant provenir des profondeurs de la forteresse laminèrent le sol où se tenait Iskander, le prenant par surprise. Il fut blessé par cet assaut inattendu, mais ne l'empêchait pas de sortir son arme. Sephilis surgis devant lui en tranchant le sol à l'aide de sa lame et se posa en planant sur les débris du plafond effondré.
-Et moi qui croyais que tu t'étais barré...marmonna Iskander.
La chimère le regarda en souriant, puis attaqua. Ses coups étaient rapides, tellement rapides que le commandant n'arrivait pas à tous les parer. Ils s'échangèrent des coups pendant quelques secondes avant que Sephilis ne prenne l'avantage. Il trancha le bras droit de Iskander alors que ce dernier s'était laissé distraire par un court éboulement. Il recula en chancelant, puis fut repoussé d'un coup de genoux de Sephilis contre une paroi à moitié détruite. Celui-ci sourit, puis leva le manche de son épée au niveau de sa tête, pointant le seigneur noir de sa lame. Iskander tenta d'éviter le coup, mais son corps ne répondait plus correctement. Il se prit donc le bout de la lame dans la poitrine, perçant son épaule et son poumon droit.
L'ange sans cœur se tenais à quelques mètre, le manche de sa lame dans sa main gauche. Il gardait toujours le même sourire, satisfait et sadique, qui barrait son visage.

Iskander serra les dents de douleur et jura:
-Espèce de...
-Je suis l'élu. Expliqua Sephilis. Je suis celui destiné à diriger cette planète...
-Héhéhé...ne me fait pas rire, pourriture...pouah! marmonna Iskander en crachant du sang. On dirait le bon vieux méchant du feuilleton du dimanche qui veut dominer le monde...pathétique...
-Je vais reprendre le contrôle de ce pays avec mère. Et ensemble, nous partirons à la conquête de la planète...
Iskander se mit à rire, bien qu'il soit en piteux état, et extirpa net la lame de Sephilis de son corps.
-Ensuite, continua Sephilis, nous explorerons les ténèbres de l'univers, avec cette planète pour vaisseau.
L'ours blessé empoigna son épée de sa main gauche et donna un coup, que l'ange sans cœur para en désarmant son adversaire. L'épée de l'ours virevolta dans les airs avant de sombrer dans une fissure.
-Ta mère, comme tu dis, répondit Iskander, n'est qu'une vulgaire carcasse de dragon blanc. Y'a pas de quoi être fier...
-Un jour, termina l'ange déchu, nous trouverons une nouvelle planète. Et nous y bâtirons un avenir radieux...
-Tu vas arrêter d'ignorer ce que je dit!? Sale rapace! Jura le seigneur noir.
Sephilis s'apprêtait à donner un ultime coup, quand des Shivatroopers surgirent derrière lui. Ils ouvrirent immédiatement le feu. Les balles de fusils ricochèrent sur la peau de la chimère, qui les ignorait. Celui-ci jeta un regard derrière lui, puis s'envola dans les ténèbres du ciel, disparaissant du champ de vision des soldats.

Les Shivatroopers se précipitèrent vers leur seigneur, appelant d'urgence un médecin. Deux d'entre eux le soutenait par les bras, puis l'emmenèrent dans la jeep.
-Il faut prévenir l'Empereur de toute urgence! Aboya le capitaine. Conduisez-nous immédiatement à l'hôpital le plus proche!
-L'Empereur veut que nous l'amenions directement à la Cité impériale, répondit l'opérateur radio. Il veut s'en occuper lui-même.
-Dans ce cas, direction la Cité impériale! Ordonna le capitaine.
-Le temps qu'on y arrivent, il aura le temps de crever, marmonna le gamin. Ce sera plus rapide si je prenait le volant...
-Je ne t'ai pas autorisé à parler! Rétorqua l'officier Shivatrooper.
-Capitaine! S'exclama le pilote. Sauf votre respect, il a raison. Si nous n'accélérons pas, le seigneur risque d'y rester...vos ordres?
-Très bien...répondit le capitaine, mettez les gaz, soldat! Faite le nécessaire pour arriver à la Cité impériale à temps.
La jeep accéléra. Iskander, dont les blessures avaient été juste pansée à l'aide du kit de premier secours des soldat, s'assoupit à l'arrière du véhicule. Il repensa à ce qu'il s'était passé précédemment. Lorsque qu'il rouvrit les yeux, il aperçu la silhouette de Sephilis, flottant dans le ciel sombre au dessus du château. Quelque seconde après, il entendit une voix dans sa tête...« Even if the morrow is barren of promises. Nothing shall forestall my return... » (Traduction: Même si les lendemains sont vides de promesses, Rien ne pourra empêcher mon retour...) Il se retourna pour vérifier si les autres entendaient, eux aussi, cette voix étrange. Mais ce n'était pas le cas. Au moment où il regardait en direction du château, Sephilis avait disparu. Iskander fronça les sourcils, se demandant ce que voulait dire cette phrase étrange... La jeep quitta rapidement le territoire Shradien, et pénétra ensuite dans celui des Lioralos.

Depuis ce jour, plus personne n'entendit parler ni de Sephilis, ni d'Iskander, ni de la forteresse. Certaine rumeurs se répandirent néanmoins dix année plus tard...

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Message par Invité Sam 12 Sep - 0:05

Chapitre I
Le jour du départ

6:56 AM, 24 Octobre 1979 /
Dans le village de Yuki, au cœur des montagnes de Ko-Koro

-...Maman!!
...Un cauchemar...C'est ce qui m'extirpai de mon sommeil exactement 4 minute avant que mon « truc-qui-sonne-quand-on-lui-dit » ne fasse ce qui lui à été demandé [Oulala...phrase compliquée...]. Mon réveil brutal me laissai tout de même absente quelques secondes...
**Maman...où est-tu...**
Alors que j'émergeai lentement, je remarquai que j'étais tombée de mon lit, les fesses sur les habits sales qui s'entassaient...Je me levai donc péniblement, remettant en place mon soutien-gorge qui était à moitié tombé et me coiffant comme je pouvais...A ce propos, j'imagine que Jiraiya, mon compagnon félyne, ne s'est pas gêné...ce petit pervers. Celui-là, il est prêt à risquer de se faire crever les deux yeux juste pour se rincer l'œil...Un de ses jour, j'achèterais un marteau rien que pour lui faire peur, lui qui ne me croit pas capable d'en manier un...

Enfin bref, un bon petit déjeuner de Micha devrais me calmer...Tandis que je me dirigeai vers la cuisine, me frottant les yeux encore tout collé, mon pied droit heurta quelque chose: un calendrier. J'ai perdu le compte du nombre de fois où j'ai dû le rattacher au mur...puisque cette saleté ne veut pas tenir, je vais le mettre sur ma table de nuit...Je ramassai le vieux bout de carton déjà tout esquinté qui me servais de calendrier pour l'achever sur ma table de chevet suite à un petit excès de colère...

La suite se passa à la cuisine. Le petit déjeuner déjà prêt, je m'assis à table, en compagnie de Jiraiya et Micha.
-Bonjour, princesse, nya! S'exclama Micha. Vous avez bien dormi?
-En quelques sorte, oui...
-Il nya un problème? Demanda Jiraiya
-Eh...aucun! Lui répondit-je nerveusement. Qu'est-ce que tu crois!?
-Nya! Alors, que compte-tu faire? Continua-t-il.
-Faire quoi?
-L'examen, pardi! Nya! Miaula-t-il. J'ose croire que tu ne l'as pas oublié.
-Euh...(Je me mit alors à réfléchir, mon regard ne fixant rien de particulier. Il demeurait ainsi quelques
seconde avant qu'il ne se repose sur le blanc félyne, affublé d'une ridicule touffe de poils ébouriffée sur la tête.)...Bien sûr que non!

En réalité, je l'avais complètement oublié...L'examen des apprentis chevaliers...Une épreuve particulièrement longue et pénible. Cet examen a pour but premier de sélectionner les candidats les plus déterminés, les plus robustes et les plus courageux au rang de chevalier. Il se déroule de cette manière: le candidat en question doit, dans un premier temps, obtenir des recommandations de tous les comtés de toutes les provinces du pays...extrêmement long, en plus de ne pas savoir ce qu'il faut faire pour en obtenir...
La dernière partie de l'examen se passe à la Cité impériale, sous forme d'une dernière épreuve mystère...
Ce que je vais faire? Je n'en sais rien moi-même...mais je vais quand même partir à Bruma et voir ce que me demande de faire le comte afin d'obtenir ma première recommandation...

-Hé oh! Tu vas pas t'endormir quand même, Nya? Souffla Jiraiya, impatient d'entendre ma réponse.
-Je vais aller à Bruma. De là, je commencerais ma quête au recommandations.
-Fort bien, nya! Ne perdons pas de temps, alors! Dit-il en sautant par terre.
-J'y vais...TOUTE SEULE.
-...Hein? S'exclama le félyne en pyjama. Tu sais pourtant que sans moi, tu n'irais pas bien loin...
-J'en suis consciente, cependant...toute aide durant l'examen est interdite. Je ne veux pas le rater à cause de toi.
-Ne crois pas m'apprendre quelque chose, mickey, nya! S'énerva-t-il. Je n'ai pas l'intention de t'aider, je vais juste garder un œil sur toi...
-Et toi n'attrape pas la grosse tête, petit effronté. J'aurais eu du mal sans toi, certes, mais ce n'est pas une raison pour me comparer à toi!
-Tout à fait, nya! Fit-il, satisfait de ce qu'il a entendu. Je ne vois pas pourquoi je me rabaisserais à ton niveau...
-Argh, j'y crois pas! Tu te crois supérieur à moi, maintenant!?
-Je ne me crois pas, je suis supérieur à toi, et tu le sais. Affirma-t-il en sortant sa pipe, qu'il alluma et tira une bouffée. ...Il suffit de regarder la dernière mission effectué ensemble...
-Nngh...C...c'était parce que j'avais mal dormis...Et puis ON NE FUME PAS ICI!

Jiraiya soupira, puis alla s'asseoir sur le rebord de la fenêtre de la cuisine. Je déteste devoir l'admettre, mais...il a raison. Sans lui, je crois que je n'aurais même pas pu tuer un Kut-ku...Je l'avais trouvé dans les montagnes, au cours d'une de mes première mission. C'est lui qui me sauva du Giadrome, qui était sur le point de me tuer...Il est vraiment fort, pour un félyne, il maîtrise tant de techniques de combats que j'ai l'air ridicule avec mon cure-dent qui me sert d'épée et mes minables coups de débutant...
Quoi qu'il en soit, je devrais me débrouiller sans son aide, cette fois. C'est un grand jour pour moi, et je veux me donner à fond.

Je terminai précipitamment mon petit déjeuner, en remerciant Micha pour son efficacité. Je sortis de la cuisine, puis examinai l'équipement présent dans mon coffre: Quelques épées émoussées, un arc cassé, une carabine un peu vieillotte, la Gunblade de maman, un équipement Mafumofu et enfin une armure légère complète Kirin, ayant aussi appartenu a maman.
-Hmm...l'armure est OK, mais il va probablement falloir que je m'achète une nouvelle arme...Dis-je en saisissant la Gunblade, seul souvenir qu'il me reste de maman.
J'attrapai ensuite un sac à dos et y collai l'équipement Mafumofu à l'intérieur, auquel j'ajoutai des provisions, une carte et quelques kits de premiers soins. Je pris enfin l'armure Kirin et m'enfermai dans la salle de bain afin de prendre ma douche et de la revêtir.

Quelques minutes plus tard, je sortis de la salle, vêtu de l'armure légère en question. A ma grande surprise, elle m'allai plutôt bien. Jiraiya en fit même tomber sa pipe d'étonnement, un petit filet de sang s'écoulant de son nez...
-Q...qu...mais...tu...Quesekça!? Balbutia-t-il de surprise.
-Elle me va bien, non? Je pensais qu'elle serais trop grande, mais pas tant que ça finalement.
-Miiiiiaaauuuuu! Ah ouais! Elle me plaît! Miaula-t-il le sourire d'un pervers en train de se rincer l'oeil et les deux pouces levé.
-Bien! Alors allons-y. (J'ouvrai la porte d'entrée en laissant passer Jiraiya, puis me tourna vers Micha) Eh bien, Micha. Je suis désolée, mais je ne vais pas revenir avant un moment. Je te laisse t'occuper de la maison, donc!
-Oui, je crois que je n'ai pas bien le choix. Dit-il d'un ton mielleux. Bonne chance pour votre examen!
-Merci Micha. Si tu veux rentrer chez toi, ne te gêne pas...
-Je serais là à votre retour, ne vous en faite pas. Acquiesça-t-il avec un signe de tête.
-Je vois...mais ne te force pas trop non plus...
-Bon, on y vas? Grogna Jiraiya impatiemment.
-Oui, on y vas...Au revoir, Micha. J'espère que nous nous reverrons très bientôt.
-Au revoir, princesse! Termina le petit cuisinier félyne en sortant un mouchoir. Prenez soin de vous...

A peine eus-je mis le pied dehors que je ressentis déjà une étrange sensation: quelqu'un m'observe. Naturellement, je me mis à regarder autour de moi. C'est alors que je vis l'espace d'un instant, au moment où mes yeux passèrent près de la maison voisine à la mienne, une silhouette. Celle-ci ne demanda pas son reste, car au moment où où j'eus posé mon regard sur elle, elle disparut. Je restai perplexe quand à l'identité de ce curieux personnage, mais cela ne m'empêchai pas de reprendre la route, aux côtés de Jiraiya.
-Dit...Tu l'as vu? Lui murmurai-je, toujours aussi curieuse.
-Ta culotte, nya? Évidemment...Répondit-il niaisement. Et laisse-moi te dire que je préférais l'ancienne.
-Crétin! Je te parle de...
-Du calme, nya! J'avais bien compris. M'arrêta t-il. Si tu veux, je peux le surprendre...
-Pas de précipitation, Jiraiya. Je veux d'abord voir ce qu'il a l'intention de faire...Et comment-ça, tu préférais l'ancienne?
-Si c'est un assassin, il ne t'en laissera pas le temps, me rappela t-il calmement. Simplement qu'une culotte rose est plus jolie qu'une culotte bleu ciel!
-Pfff...Tu sais quoi? Fait ce que tu veux... Et tu raconte n'importe quoi, comme d'habitude. Espèce de pervers!
-Hum...
D'un bond, le blanc félyne monta sur le toit des maisons et se cacha dans la neige, prêt à surprendre le soi-disant « assassin » qu'il avait imaginé... Pour ma part, je pense que ce n'est qu'un gamin en admiration devant les chasseurs de ce village... C'est à dire moi, qui suis la seule chasseresse encore présente dans ce trou perdu...

Ce village est petit, certes, mais il n'est pas dénué d'intérêt... Par exemple, à quelques kilomètre au nord se trouvent les ruines de Sancre Tamblin, ancienne cité qui fut jadis la plus grande du pays.
Enfin bref...Ma destination pour le moment n'est pas Sancre Tamblin mais l'échoppe du forgeron du village, où je pourrais, peut-être, obtenir une nouvelle arme.
Forgeron, ou plutôt forgeronne car c'est la fille de ce dernier qui tiens l'échoppe. Cela ne l'empêche pas cependant pas de faire du bon travail...
-Hé! Tenten!
Surnommé Lisa, de son vrai nom Élisabeth, c'est une jeune fille légèrement plus âgée que moi, aux long cheveux roux attaché en arrière et portant un tablier de forge. Elle et moi étions devenue amies lorsque j'étais encore à l'académie, alors que je ne savais pas encore quelle première arme j'allais choisir.
-Salut, Lisa!
-Hé bien! J'ai entendu dire que le Kut-ku de ta dernière mission t'avais pas mal amoché, dit-elle. Tu t'en est déjà remise?
-Ah, oui! Ce n'étais que de simples égratignures, rien de grave. Et puis, je n'ai pas fait grand chose. C'est à Jiraiya que revient tout le mérite...
-Eh, pas mal pour un félyne! S'exclama-t-elle, presque étonné. Tu doit en être fière, je suppose. Je connaît des chasseurs qui t'envierais!
-Hum...Oui...
-Bon! Que puis-je faire pour toi, aujourd'hui? Demanda-t-elle. Je vois que tu n'as pas besoin d'une nouvelle armure.
-En effet. J'aimerais voir les nouvelles armes, de préférence celles pour artilleurs.
-Tu tombe au bon moment! Fit-elle en fouillant sous son comptoir. Elle en sorti une étrange épée, qui semblait être faite d'un assemblage complexe de lames. On viens de recevoir un stock de ces armes dernière génération. Elles sont à la mode en ce moment.
-Euh...qu'est-ce que c'est?
-Une modulable! En gros, c'est un assemblage de plusieurs petites épées pour en former une grande, répondit-elle en détachant un bout à l'épée. Le côté pratique et l'originalité de ces nouvelles lames les rendent très prisée chez les nouveaux chasseurs.
-Ah? Intéressant. Mais toute ces lames...l'épée finale n'est-elle pas trop lourde?
-Non, pas vraiment en fait, expliqua-t-elle. Les lames sont faites d'un alliage de Carbalite et de Carbone, ce qui les rendent légères et n'affecte pas leurs solidité. L'épée finale n'est guère plus lourde qu'un Daï-katana et se manie facilement.
-Je vois. T'en demande combien?
-Hé hé...T'es bien accroché? (Elle afficha un grand sourire en se frottant les mains, puis annonça) La moins chère monte à...100,000 Pièces, pas moins.
-C...comment!!? Arrrgghh! Mais c'est pire que de l'arnaque! Il doit y avoir un zéro de trop, c'est pas possible!
-Je t'avais dit de bien t'accrocher. Ces armes sont faites de matériaux précieux et son particulièrement puissante. Et puis j'ai pas beaucoup de clients, alors j'en profite!
-Bleh! Tu peux les garder! J'me débrouillerais avec ma Gunblade...
-Ah? Comme tu voudras...marmonna-t-elle en soupirant. Et ta gunblade, je peux la voir?
-Ma...? Bien sûr. Lui répondis-je en sortant l'arme de son fourreau.
-Hmm...C'est un modèle qui date, me fit remarquer la forgeronne. Le système de projectiles à plomb est archaïque, complètement démodé. Tu devrais la mettre à jour.
-Non merci! Vu les prix que tu affiche, je fais une affaire rien qu'en gardant mon arme comme ça.
-Peuh! Si tu ne te préoccupe que de ton fric, tu te fera tuer en moins de temps qu'il n'en faut pour acheter une arme! (Elle me rendit la Gunblade, fort mécontente de mon choix) M'enfin, c'est toi qui vois, après tout...
-Oui...Bon! Je ne vais pas te déranger plus longtemps, j'ai une mission sur le feu.
-Eh ben...si tôt que t'as fini une mission, t'en attaque déjà une autre...Tu ne te laisse vraiment aucun répit. Bref, bonne chance pour cette fameuse mission! Et j'espère que t'auras vite changé d'avis!
-Ouais, ouais. Ça, ca reste à voir, ma vieille. Allez, adieu! Et merci pour tout!
-Y'a pas de quoi! Adieu, spaize d'radine! Reviens quand tu veux!

Bon...du coup, je n'aurais pas eu de nouvelle arme. Cela dit, j'aurais dû m'en douter: ses prix ont toujours été exorbitant...
Alors que je me dirigeai d'un pas pressant vers la sortie du village, le froid intense des montagnes commençai à m'affecter sérieusement: l'effet réchauffant du thé préparé par Micha avais dû se dissiper...
Je fouillai dans mon sac, grelottant de froid, et en sortis la veste Mafumofu, que je revêtis immédiatement. Cela ne m'avais cependant pas beaucoup soulagé...
-Atchouum!... Snniif...brrr, ça caille! Grr...Jiraiya guestufou?!
Tandis que je me gelai bêtement les ******, claquant de toutes mes dents, Jiraiya avais décidé de me faire attendre...Je l'ai déjà dit, et je le redit: un de ses jour, j'achèterais un marteau pour...ATCHOUM!!...Aaah...Et boila, je suis enrhubé...
Le félyne en question, dont j'étais en train de maudire le nom, pointa enfin de bout de sa queue. Il avait pas l'air pressé, le bougre!
-Ben c'est bas drop dôt! Guestufoudait!?
-J'ai essayé de filer le type qui te suivais, gu'il dit. Mais il est vachement futé. Il m'as filé entre les doigts. Héhéhé Eh ben dis donc, sacrée tronche! T'es malade où quoi?
-Ouais...bon on bouge adant gue je ne finisse gongelé sur blace. Et arrêde de de barrer, c'est bas drôle!
-Peuh! Il n'y a que toi pour sortir à moitié nue dehors par ce froid...
L'air glacé me chatouillai tout le corps, passant en dessous de ma veste comme si j'avais une passoire sur le dos et me refroidis d'avantage. Et comme si cela ne suffisait pas, il se mit à neiger. J'ai vraiment la poisse.

Quelques heures de marche et de claquage de dents continu plus tard, nous nous retrouvâmes, moi et Jiraiya, dans les hautes montagnes séparant Yuki de Bruma. Les vétérans racontent que ce royaume des neiges éternelles est hanté par un monstre, une créature terriblement laide et féroce qui gêle ses victime à l'aide de son souffle putride...un joli conte de fée si vous voulez mon avis...
Cela dit, je n'ai pas vraiment envie de me retrouver face à un monstre plus fort que moi, alors on va essayer d'écourter un maximum notre traversée.
-On bas basser bar le gol de Brubeglair.
-Ouais, tu ferais mieux de te moucher avant d'avaler ta morve, gaufrette.
-Grédin ! Je barle de...(Puisque cet idiot de Jiraiya ne piga rien à ce que je dit, je dégainai donc ma gunblade et écrivis le mot dans la neige.) Là... ATCHOUM !
-Brume...Quoi !? S'excita t-il. Brumeclair !? Tu veux qu'on passe par Brumeclair ?!!
Je croisai mes bras en hochant la tête, satisfaite qu'il m'aie enfin comprise.
-Okay miss...De quoi t'as peur ? Lança t-il d'un ton suspicieux.
-Bardon? De rien, absolubent rien.
-Oui, bien sûr. Fit-il. Tu sais aussi bien que moi ce qu'il y a à Brumeclair. Alors pourquoi tiens-tu à y passer ?
-S'te bonne blague! Barce que j'ai vroid, bardi! Et t'vois pas dans guel édat je suis ?
-Oh, très bien...répondit-il naïvement. Après tout, en te voyant, le Tigrex fuira peut-être pour rester en bonne santé...
-Le Digrex ?
-Non, le Tigrex, pas le Digrex ! A mon avis, c'est mort pour espérer qu'il nous laisse passer tranquille...
-Groumf...
Nous nous mettions donc en route pour le col de Brumeclair, seul chemin direct pour atteindre Bruma et éviter les hautes-montagnes. Seul problème, c'est que ce col est devenu en quelques mois seulement un véritable champ de bataille, le théâtre de guerres incessantes entres plusieurs races de monstres, dont le Tigrex. A l'heure actuelle, ont dit que c'est lui qui contrôle le col et donc qui autorise, ou non, le passage. Mais ça as très bien pu changer...

2 heures de marches plus tard, le froid continuais de me mordre à pleine dents. La neige tombait en masse et le vent soufflait de plus en plus fort à mesure que nous nous rapprochions de Brumeclair. Pourtant, malgré les dégradations climatiques, il semblerais que quelqu'un se soit entêté à nous suivre. Le fameux « assassin » qui m'espionnais déjà à Yuki. Je me demande bien pourquoi il fait tout ça...
Alors que le froid et cet espion occupais toute mon attention, un Blangonga surgit devant nous, qui me fit sursauter de surprise. Celui-ci semblais ne pas vouloir nous laisser aller plus loin...
Jiraiya s'avança alors et engagea la discussion.
-Aahh ! Maître Neige-rasée! Votre présence ici est vraiment une remarquable coïncidence.
-Sen'lyne* Jiraiya. Fit le Primatius, peu satisfait de le voir. La delnièle fois que j't'ais vu, tu étais tombé dans une clevasse.
-Oui, mais vous savez aussi bien que moi que je n'étais pas tombé par accident... répondit naïvement le félyne
-Ouaip. J'aulais jamais imaginé te levoir aussi vite. Mais puisque t'es là, je suppose que ça signifie que tu peux me payer...
-Je pensais que tu avais oublié cette vieille dette depuis le temps...on peux attendre encore un peu ? Demanda Jiraiya. Je n'ai rien sur moi pour l'instant.
-Attendle, toujouls attendle...je te donne deux jouls, pas plus.
-Trois semaine !
-Une semaine.
-Quinze jours !
Le Primatius hésita un moment...
-Et j't'offre un gâteau pour fêter ça ! Un gâteau énorme...
-Eh oh ! Ça ba j'bous dérange bas drop ? Je suis là j'bous rabbelle ! Et j'ai vroid !
-Vous n'avez pas l'ail bien, vous. Constata le Blangonga en m'adressant la parole. Qui êtes-vous donc? Et que faite-vous ici?
-Une fille. Qui veux-tu que ce sois?...
-Je b'abbele Denden sulliban! J'aiberais que bous nous laissiez basser, j'ai une guêde urgende à gomblèder.
-...Qu'est-ce qu'elle as dit ? Demanda le grand singe en se penchant vers Jiraiya.
-J'crois qu'elle as dit s'appeler Tenten Sullivan...Le reste, j'ai pas compris...J'ai juste cru comprendre « guêpe » dans son charabia...elle s'est fait piquer ?
-Sullivan...Ce nom me dit quelque chose...
-Bien sûr ! C'était autrefois une famille royale, plutôt proche de l'empereur. Il paraît que c'est la seule descendante...
Le Blangonga demeura silencieux, me fixant d'un air bizarre.
Pour une raison étrange, et que je ne comprenais pas moi-même, je n'osais plus dire un mot. Je me contentais de les écouter débiter leur sornettes, grelottant de froid et de colère de tout mes membres.
- Et qu'en est-il de notre marché, maitre Neige-rasée? Continua Jiraiya, désireux de connaître la décision du grand Primatius.
-...Folt bien, malché conclu. Termina ce dernier. Mais je te pléviens, si tu ne me paye pas dans deux semaine, je me felais une toque avec ta foullule, c'est clail ?
-Tu est un diamant brut ! Je m'y attèle immédiatement ! Dit le félyne en se retournant vers moi d'un air enthousiaste.
-Une delnière chose, fit le singe blanc. Si tu ne me tlouve pas ce que je t'ai demandé, j'acceptelais un seul plix de compensation.
-Ah? Vraiment? Et quel est-il?
-...La petite. Répondit-il en me fixant du regard.
-G...Guoi !!?
-...Oh, je vois. Eh bien j'en tiendrais compte ! Merci d'être passé ! À dans deux semaines !
Le Blangonga grogna, puis se retourna et sauta dans la brume argentée caractérisant le col de Brumeclair.
Après les avoir entendus, je me sentis très mal à l'aise, comme souillée et nauséeuse. Tellement qu'il m'en fit oublier le froid.
-Il...il n'édait bas sérieux?
-Oh j't'en prie, débouche-toi les naseaux...on a vraiment du mal à te comprendre...
-Groumf...

La suite se passa à seulement quelques minutes du point où nous avons croisé, ou plutôt percuté, le Blangonga. C'est cette fois le maître des lieux qui nous accueillis, affichant un sourire baveux répugnant, le Tigrex. Il semblais savoir que nous allions passer, puisqu'il avais mit un costard avec cravate et même un pantalon assortis et nos attendais, les pattes dans les poches.
-Eheheh...Je vous attendais...lança t-il d'un ton qui me faisais froid dans le dos, en plus de celui des montagnes. Vous n'irez pas plus loin, très chère princesse.
-Qu...que dites-vous ?! Vous n'avez pas le droit de nous refuser le passage ! Si votre chef l'apprend...
-Ah ! Tu t'es enfin mouché ! C'est nettement mieux comme ça ! Fit Jiraiya, me coupant la parole. **regard assassin**...
-Mon chef ?! Muhaha ! Ria le Tigrex. C'est lui qui as eu la brillante idée de capturer la princesse Sullivan et de l'utiliser comme moyen de pression contre l'empereur. Donc...maintenant poupée, tu me suis bien gentillement, sans faire d'histoire...
Je dégainai ma gunblade, tandis que Jiraiya s'avança devant le wyvern en costard. Il rétorqua alors:
-Et si jamais je n'étais pas d'accord?
-Alors, Sen'lyne ou pas, tu finira dans mon estomac, vieux chat de gouttière, grogna méchamment le Tigrex.
-Et ne comptez pas sur moi pour vous suivre ! Sale monstre !
-Pauvre petite, dommage que je ne puisse pas te tuer...tu m'as l'air tellement goûteuse...
-Ah ! Dans ce cas je pourrais attaquer sans crainte !
-Je ne peux pas te tuer...mais je peux t'arracher un membre ou deux. Tu n'en auras pas besoin...

Le wyvern sorti ses griffes et déchira son costard, puis gratta le sol de ses pattes. Il marmonna « Sans ce stupide costume, je pourrais mieux me déplacer... ». Il se dressa sur ses quatres pattes et hurla si fort qu'il semblais avoir déclenché une avalanche dans les montagnes en contrebas.
Jiraiya me fit signe et frappa le sol de sa sandale de bois. Il joignit se deux pattes avant, et quelques instants plus tard, un éclair, semblant sortir de la brume argentée, foudroya les hauteurs du col de Brumeclair. Une immense avalanche s'en suivi.
-L'avalanche mettra bien 5 minutes avant de nous atteindre ! Cria le félyne. Il faut lever le camp d'ici !
-Oh non ! Vous n'irez nulle part ! Fit le Tigrex en sauta vers la corniche où s'était réfugié Jiraiya. Il s'accrocha au rebord, puis donna un coup de patte vers le Sen'lyne, qui fut projeté dans une crevasse en partie masquée par la brume.
-JIRAIYA !!!!
-Son compte est bon. À ton tour, poupée...
-Non ! C'est pas possible ! C'est impossible !
Ce fut le désespoir et la tristesse qui m'empêchèrent de m'enfuir à toute jambe à ce moment là. Je m'effondrais dans la neige, les larmes coulais à flot...Je n'arrive pas à croire que Jiraiya se sois fait battre aussi facilement...
Tandis que je pleurais comme si j'étais retourné à mes 8 ans, à l'époque où j'ai appris que ma mère avais disparue, l'affreux wyvern s'approcha de moi et me happa de son horrible gueule toute baveuse. Ce fut brusque, mais il ne serrais pas les crocs, juste suffisamment pour que je ne puisse pas m'échapper...
Je n'avais même plus la force de me débattre. Son haleine est dégoûtante, l'haleine de quelqu'un n'ayant mangé que des cadavres en putréfaction ou du poisson moisis. Bweark ! Je ne suis pas prête d'oublier ça...

* Sen'lyne: Félyne ermite des montagnes. J'ai inventé ce nom en mélangeans Félyne et Sennin, qui signifie ermite ninja dans le manga Naruto.

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Message par Invité Ven 16 Oct - 1:56

Chapitre II
L'assassin dans la brume

14:42 heure, 24 Octobre 1979 /
Col de Brumeclair, montagnes des neiges éternelles.


-Bweeah...Je vais vomir...
-Oh hé! T'es gentille tu dégueulasse pas ma carrosserie que j'ai fais laver, s'teu'plais!
Le Tigrex, ennuyé par mes gémissement de dégoût et mes plaintes, avait fini par me faire monter sur son dos. Un dos qui fait bien mal, d'ailleurs. Le Wyvern, de petite taille pour ses semblables, était affublé d'une effrayante tête ressemblant beaucoup à celle du Tyrannosaurus Rex, le tyran des prairies. Son corps vraisemblablement sculpté pour le combat à terre avait une couleur assez originale: des écailles d'un orange plutôt clair, rayée de bleu saphir. Son dos était parsemé de bosses osseuses et il était aussi froid que la glace.
Je commence à penser que j'étaie peut-être mieux dans sa gueule, finalement...Alors le froid et les bosses qui font mal ou bien la puanteur de son haleine?
Tandis que j'essayais d'oublier mon calvaire, je remarqua une silhouette dans le ciel, un oiseau semble t-il. En regardant avec plus d'attention, j'eu la frayeur de constater que ce n'était pas un simple oiseau, mais un Rathalos! Le Wyvern que l'on nomme familièrement « Roi des Cieux ». Et de couleur argentée, en plus de ça! Innimaginable, penser qu'un Rathalos pourrais se balader dans les montagnes...Celui-ci baissa sa tête et se laissa tomber en piquée dans notre direction.
-Ra...Rathalos!!
-Qu'est-ce que tu m'chante, j'ai jamais vu un de ces pigeons trainer par ici. Grogna le Tigrex.
-Moi non plus, mais j'suis pas du genre à halluciner.
-Tss...(Le Wyvern leva la tête, puis sursauta en constatant que j'avais raison.) Qu'est-ce que c'est qu'ça!?
-J'crois que ça s'appelle « Rathalos » mais on n'est jamais sûr de rien.
-La ferme! Jura t-il, avant de me faire tomber dans la neige. Si tu bouge d'ici, je t'attrape et je te bouffe les deux jambes, c'est clair?
-C'est extrêmement...clair!

Il s'aplatit à terre, dans la neige, fixant le roi des cieux fondre sur lui. La bête, possédant une immense paire d'ailes dont la palmure semblais être tatouée de petits arcs de cercles noir, une puissante queue dont le bout était hérissé de pointes osseuses acérée et deux pattes rappelant des serres d'aigles fonça les deux pattes en avant sur son adversaire. Le Tigrex sauta à son tour sur son assaillant, toutes griffes sortie. Le choc fut terrible. Du sang avais même giclé jusque sur moi. Le combat ressemblais plus à un combat entre deux chiens enragé qu'à un vrai combat de monstre. Ils soulevaient neige et vent dans leurs stupide confrontation. Difficile d'imaginer ce que ce Rathalos était venu faire ici, et je ne tenais pas à rester pour le savoir. Qui ne tente rien n'as rien! Pas d'hésitation, je fonce!
Je me mit alors à courir comme une dératée, voulant mettre le plus de distance entre moi et ces deux fous.
Ma fuite se présentait bien, jusqu'à un certain point. Arrivée à l'orée d'un bois de sapins et de conifères, un groupe de Giaprey, dirigé par un Giadrome, me barra la route. Je tentai donc dégainer ma gunblade, mais je me rendis compte que je ne l'avais plus. Horreur!
Je les regardaient alors, affichant un sourire niai. Tous sortirent leurs sabres en os en poussant des cris d'impatience et d'excitation. Leurs chef, une sorte de grand vélociraptor des montagnes, s'avança et s'exclama:

-Regardez-ça mes petits. Un oiseau tombé du nid, un petit oiseau qui n'a jamais appris à voler! Fit-il en dégainant son sabre. [Note: Je tient tout de même à préciser que dans un clan de Giapreys, seul le Giadrome est doué de la parole. Tout comme chez leurs cousins Vélocipreys, Genpreys et Iopreys.]
-A mon grand regret...Mais! (Je fit quelque pas en arrière vers le bord d'une falaise, puis empoigna de longues racines qui pendaient.) Il n'est jamais trop tard pour apprendre!
Je m'élançai alors dans le vide, avec pour seul aide la maigre liane qui menaçais de lâcher. Je posai mes pieds ensuite sur une plateforme rocheuse en rebord de falaise au moment où la racine fut rompu. Je levai la tête pour m'assurer que j'avais bien semé mes assaillants, mais quelle ne fut pas ma surprise en voyant qu'il fallut d'un saut au Giadrome pour venir me rejoindre sur la corniche, et ça malgré le vent et la neige qui fouettais la falaise.
-Et tu nous quitte déjà, poupée? Lança le Giadrome d'un ton moqueur.
-Décidément, je ne peux pas avoir un instant de répit! Qu'est-ce que vous avez tous contre moi?
Je ramassais un bâton puis continuai de reculer, tenant le monstre blanc en respect, enfin, si on peut appeler ça comme ça.
-On n'as rien contre toi. T'es tellement mignonne, surtout fringuée comme ça. Alors forcément, on as tous envie de savoir quel goût tu as, tu vois?
Alors c'est pour ça? Mais quelle bande de vieux pervers, non mais j'vous jure...
-Meeeuuuhh...non, j'vois pas!
-Tu comprendra mieux quand tu sera à genoux devant moi, en tr...
Sans prévenir, je lui envoyai un rapide coup de bâton dans la tête. Ce maigre coup avait peu de chance de l'étourdir, mais ce n'était pas vraiment mon but...
-La ferme, sale obsédé!
-...**Regard assassin**...
Il tenta de me donner un coup de sabre dans la tête, que j'esquivai de justesse. Il m'entailla cependant légèrement la joue.
-Tu vois, j'aime pas qu'une femme, même miniature, me frappe. Dit-il en se rapprochant méchamment. Je ne fais que te rendre la monnaie de ta pièce!
Une pierre me fit trébucher sur le bord de la corniche alors que je reculai. Il pointa son arme sur moi, et me désarma par la même occasion.
-Alors dit-moi, poupée, tu préfère mourir maintenant ou plus tard?
Avant que je ne puisse dire quoi que se soit, la voix d'un homme, plutôt jeune, se fit entendre.
-Et toi!?
Le Giadrome, surprit, regarda dans la direction d'où venais la voix. Un homme, caché sous une cape, se tenais assis d'une façon décontractée sur le rebord de la corniche que nous avions précédemment quitté, quelques mètres plus haut.
-Qui est-tu donc? Demanda t-il.
-Tu n'as pas besoin de le savoir, continua le nouveau venu. Si tu tiens à ta misérable existence, tu ferais mieux de fuir.
-Et tu crois qu'tu m'fais peur? Allez descend un peu de ton perchoir, gamin. J'ai bien envie de m'amuser...
-Comme tu voudra.
L'étranger sauta. Il n'avais pas froid aux yeux, en tout cas. Il se servit du Giadrome pour amortir sa chute, d'une façon bien violente. Avec un coup de pied voltige bien placé, il fit tomber ce dernier dans l'épaisse couche brumeuse du vide.
Le Giadrome avait disparu dans les ténèbres argentée.
Le nouveau venu scruta un instant la brume, puis se tourna vers moi. Il me tendit sa main pour m'aider à me relever.
-Tout va bien, princesse?
Je pris sa main et me relevai sans trop de difficulté.
-Oui, ça va...mais qui êtes-vous?
-Je ne suis qu'un humble étranger dont sa route l'as fait croiser la votre.
-Mensonge. Je suis sûre de vous avoir déjà vu, vous étiez à Yuki. Vous me suivez, c'est ça?
-Pas le moins du monde, mademoiselle. Dit-il en détournant son regard. Vous faisiez du bruit, vous savez. C'était facile à entendre.
-Hmm...Je n'en doute pas...
-Bien. Dans ce cas, dépêchons de remonter, où le vent vas nous emmener avec lui. Fit-il en me tendant une liane.
Je regardai un instant la liane, puis le jeune homme qui me la tendais.
-Ah! Je sais ce que vous avez derrière la tête! Passez devant, je vous suis.
-...Oh, fort bien. Acquiesça t-il le empoignant la longue racine.

Tandis qu'il montait, le vent se fit plus insistant, et le froid plus pesant. J'agrippais à mon tour la racine et montai rapidement. Lorsque j'atteignis le bout, je fut assez surprise de voir que les giapreys qui m'avais précédemment encerclée gisaient là, inerte, entassés dans un coin où ils semblaient y être allé d'eux même. Bah, tant mieux, me dis-je. Ils feront moins de dégâts, comme ça.
Le jeune homme, caché de sa cape, sorti de celle-ci ma gunblade que je croyais avoir perdue et me la tendit, côté garde.
-Je crois que ceci vous appartiens.
-Ma gun...!! Comment l'avez-vous retrouvée?!
-Hum...J'ai dû marcher dessus... Répondit-il.
Je récupérai mon arme fétiche des main de l'étranger, l'examinai un instant, puis la rangeai dans son fourreau.
-Ah je vois...Merci...
-...
-Dites, vous m'avez appelée « princesse » tout-à-l'heure. Vous savez donc qui je suis...non?
-...Sans doute...
-Et...si vous connaissez mon nom, ais-je le droit de savoir le vôtre?
-J'ai pas dit que je connaissais votre nom. J'ai juste dit « sans doute ».
-Oh...Eh bien...Je m'appelle Tenten Sullivan, comme ça vous le savez! Et vous?
-...Smith! Ou Smithy pour les intimes. Affirma t-il
-Ah...très original comme nom, monsieur Smith...
-Je sais, on m'fais la remarque souvent. Mais j'y peux rien...
Il y eu un long blanc durant lequel nous nous regardions. Je détournai quelques seconde après mon regard, gênée, et lui se retourna. Il marcha dans la direction d'où j'étaie venue, ignorant que les deux wyverns combattais encore.
-Attendez! N'allez pas par là! Un Rathalos et un Tigrex s'y battent, c'est dangereux.
-Dangereux pour vous, mademoiselle Sullivan, rétorqua t-il en ne tournant que sa tête, pas pour moi.
Il alla donc sur le lieu du combat, gardant sa main sur la garde de son épée. En arrivant sur le terrain du duel, nous ne vîmes plus personne, juste des traces de sang rendant la neige pourpre, des morceaux de carapaces et des écailles provenant d'un combat récent. Le Tigrex et le Rathalos furent partis. Enfin, brièvement, car le Rathalos revint aussitôt que nous fûmes arrêtés. Il y eu cependant quelque chose d'étrange: même en nous voyant, il ne nous attaquais pas. Il se contentait simplement d'atterrir et d'examiner ses blessures: morsures, palmure déchirée par endroit, coup de griffes et j'en passe. L'étranger s'avança alors vers lui et lui adressa la parole.

-Alors, et ce Tigrex?
-Parti. Répondit brusquement le wyvern argenté. Il s'est enfui, le lâche.
-Et tu n'as pas pu le suivre?
-Il a l'avantage du terrain, ici. Je ne connais pas ces montagnes, et je n'y suis pas à l'aise non plus...
-Et c'est toi qu'on surnomme le « Roi des cieux », hein? Lança le singulier « Smithy » d'un ton sarcastique. Ma foi, tu as rempli ta part du marché.
-Tant mieux, se réjoui le Roi des cieux. Je veux me casser de ces montagnes maudites au plus vite!
-Eh bien bon vent, camarade! Nous n'allons pas t'ret'nir plus longtemps, fit-il en marchant à grand pas dans la direction opposée.
-Une petite minute, Pendragon...
L'étranger s'arrêta net. Il me regarda d'un air surpris, puis se précipita vers le wyvern argenté. Il lui murmura alors quelque chose que je ne pus entendre, et ce dernier n'ajouta rien de plus.
-Pendragon? Qui est-ce? Leurs demandai-je, interrompant leurs marmonnements.
-...Personne! C'est personne! Lança le jeune homme d'un air stressé. Un lointain cousin germain, neveu d'une tante au deuxième degré. Comme chanteur, il est divin...un eunuque!
Le Rathalos exprima un long soupir avant de s'envoler avec la grâce d'un aigle royal.

Un Rathalos Argenté! Whoa! Je ne pensai pas vivre assez longtemps pour en voir un de mes yeux! C'est vraiment une bête magnifique! Aussi belle que dangereuse! Je suppose que le Tigrex doit être à moitié mort, à ce moment là! Au moins il ne viendra plus m'embêter!
Tandis que je restais là, immobile, à regarder le roi des cieux disparaître dans la brume, l'étranger tenta de s'éclipser en douce, à mon insu. Manque de bol pour lui, je me retournai pile à ce moment.
-Vous alliez quelque part, monsieur Smith? Hum?
-Euh...Mais cela ne vous regarde pas!
Avant que je ne puisse répondre, un bataillon de soldats Stormurai, portant l'écusson de Bruma et dirigé par un officier arriva sur les lieux. Ils se précipitèrent dans notre direction et mirent en joue l'étranger de leurs fusil à baïonnette. L'officier, un stormurai dont l'armure était légèrement différente des soldats normaux (à une ou deux couleurs près), dégaina l'un de ses deux kodachi, ou katana plus court si vous préférez, qu'il pointa vers le même homme. Celui-ci considéra qu'il n'était pas bien aimé, et lança un « Enchanté! » avec un sourire niai aux lèvres. L'officier en question est connu à Bruma comme étant le Capitaine Kuruga, de la garde de la ville. Il utilisa la pointe de sa lame pour soulever la cape de l'étranger qui lui masquait en partie le visage, découvrant sa tête que je n'avais vue que brièvement.

Il paraît maintenant bien plus jeune que ce que j'imaginai, probablement aussi jeune que moi. Ses cheveux brun/noir mi-long formait des épis à l'arrière de sa tête. Une coupe originale, si je puis dire.
-Tiens, tiens. Mais qu'avons nous donc là? « Zak Frost », n'est-ce pas?
Ce fut une voix féminine qui résonna dans le lourd casque du Capitaine Kuruga. Une femme? Voilà qui n'est pas courant...
-Messire! Messire Zak Frost pour être précis. Je suis Chevalier.
Hein?! Un vrai chevalier!? Mais, ça veux dire...qu'il a déjà passé l'examen! Il sais donc probablement ce que je dois faire en détail pour réussir! Mais je me demande de quelle classe il est...
L'officier regarda sur les côtés avant de répondre:
-Mais je ne vois pas votre monture, chevalier! Ni même votre armure, d'ailleurs.
-Une armure? C'est plus un fardeau qu'autre chose pour quelqu'un comme moi.
-Ah, vraiment?
-Euh, une minute...Les interrompais-je. Vous avez dit « chevalier », vous êtes sérieux?
-Absolument trésors! Qu'est-ce qu'un ex-Chevalier peut faire pour vous?
L'officier s'avança en rengainant son arme et prit brusquement la main droite de Zak. Elle enleva ensuite le gant de cuir surmonté de petites plaques de métal qui la recouvrait jusqu'à son avant-bras, révélant une marque de brûlure de forme irrégulière, la « marque de la honte ». Une marque faite uniquement aux hors-la-loi, aux hérétiques qui ont trahis l'Empereur.
-Sauf que cet homme n'est pas un Chevalier. C'est un pirate! Un hérétique!

L'« hérétique » esquissa comme un petit signe de douleurs, mais sans vraiment en être un. Il ne semblait pas ravi d'avoir été découvert...
-Gardez-le en joue! Ordonna le capitaine. Johnson, apportez-moi des fers. Jenkins, fouillez-le.
L'un des Stormurai s'approcha alors de Zak et lui enleva ses affaires. Il portait une véritable armurerie sur lui:
épée longue à la ceinture, épée courte elfique attachée et caché dans son dos, pistolet enfoncé et coincé sous la ceinture, un gilet qu'il portait sous sa veste où était rangé deux dagues elfiques, et une sacoche serrée dans la bas du dos. Il tendit alors les affaires au capitaine, qui les examina.
-Hmm...(Elle prit le pistolet et ouvrit la chambre à munition) Pas de balles en réserve, pas de poudre. (Elle examina les épées et dagues, tâtant du doigt leur côté tranchant.) Des lames émoussées, qui ne couperait même pas du cuir. (Elle s'arrêta enfin sur la sacoche, qu'elle fouilla.) Des couteaux de lancer cassés, une boussole qui n'indique pas le nord, une carte datant de l'âge royal, [note: L'âge royal fait référence à l'époque qui précède celle de l'empire. Une époque gouvernée par un roi, Tyber 1er ou Tiber Pendragon, qui fut renversé lors de l'avènement de l'Empire. La capitale du pays, qui portait autrefois le nom de Minas Anor, était le lieu de son trône, sa ville natale. Elle a été rebaptisée « Cité Impériale » à l'ascension au pouvoir de l'empereur qui en fit sa capitale. Je vous ferais une carte pour plus de détails.] et, hum hum, (elle ricana l'espace d'une seconde) un lion en peluche. Amusant.
Elle redonna les affaires au Stormurai qui les avaient prises, puis annonça:
-Vous êtes sans nul doute le pirate le plus pitoyable dont on m'ait parlé.
L'étranger leva un doigt, et ajouta:
-Au moins on vous as parlé de moi.
L'officier en armure blanche et aux rayures orange empoigna le bras de ce dernier et l'amena vers son subordonné qui portait les menottes. Il les lui attacha et le poussa au milieu du bataillon, qui le mirent en joue.
-En avant, pourriture de rebelle. Vous allez faire la connaissance avec les cachots de Bruma.
-Attendez! (Je me précipitai entre les soldats et mis devant leur chemin) Hérétique ou non, cet homme vient de me sauver la vie! Il m'a débarrassé d'un, non de deux monstres qui menaçais de me tuer!
-Une bonne action ne suffit pas à racheter un passé de débauche et de perversité, répondit le capitaine d'un ton neutre.
-Mais ça suffit pour le condamner à mort, envoya Zak.
-...C'est exact.
Ils reprirent alors marche en direction de Bruma, tandis que je restais là, à les regarder s'éloigner.
Le capitaine Kuruga avais sans doute raison. C'est un criminel. Et les criminel ne mérite que la potence. Mais celui-là semblait différent...et puis c'est un ex-chevalier. Même si c'est stupide de ma part, je ne pouvais pas laisser passer cette chance...

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[Fic] Frozen Heart Empty Re: [Fic] Frozen Heart

Message par Invité Mar 27 Oct - 3:30

Chapitre III
Pour une bouteille de Rhum...

22:54 heures, 24 Octobre 1979 (calendrier militaire impérial) /
Village de Bruma, Montagnes de Ko-Koro.


-Il fait déjà nuit...Et il fait froid!
En effet, la nuit venait de tomber...bien vite. Le ciel jusqu'alors d'un blanc argenté intense à rendre aveugle avait laissé place à un magnifique ciel dégagé et étoilé. Pas de lune.
Mon temps de réaction de limace m'avait fait perdre la trace du bataillon de Bruma. Et comme je suis une quiche en filature, la neige avait eu le temps de recouvrir les traces de pas...
Mais j'ai quand même, malgré le froid et l'obscurité, réussi à retrouver le sentier qui mène à Bruma en passant à travers les bois. Ce fut grâce aux lucioles si j'ai pu y arriver.
A la lisière des bois, au centre d'une espèce de cuvette creusée entre les montagnes par l'érosion, s'élevait le village de Bruma. Un village de taille moyenne, bâtis dans les pentes montagnardes à proximité de Brumeclair. Il était entouré et protégé d'immenses remparts si épaisse qu'elles semblaient capable d'encaisser la charge d'un Diablos enragé, même si rencontrer ce genre de monstre ici tient de la sorcellerie. Seule deux grandes portes autorisaient l'accès à la cité. Elles-même étaient gardées en permanence par deux gardes.
Je me dirigeai alors vers la porte nord, désireuse de pouvoir enfin me réchauffer. Les deux gardes étaient en train de fumer et de se réchauffer autour d'un feu. Ils semblaient festoyer... festoyer pour quoi? Ça je l'ignore, mais je ne vais pas tarder à la savoir.

En m'approchant, ils se tournèrent vers moi, et l'un deux m'adressa la parole:
-Tu cherche quelque chose, petite?
-Ah? ...Euh, non...en faite je voulais juste entrer...
-Oh! Eh bien tu tombe bien! Dit-il avec enthousiasme. Le Tigrex qui nous harcelais depuis un moment à été tué! Par un apprenti-chevalier, en plus!
-Hein? Attendez...qui est cet apprenti-chevalier?
-Un blondinet avec une coupe farfelue et une épée géante. Guère plus vieux qu'toi. Il doit encore être en ville, à l'heure qu'il est. Si tu veux l'voir...
-Oui, merci! Je vais me faire un plaisir de le remettre à sa place.
Le garde ne comprenais pas, et je n'avais pas l'intention de lui expliquer. Sur ces mots, je poussai la lourde porte de bois qui composais l'entrée nord, et pénétrai dans la cité.
Il n'y a qu'une seule personne capable de faire passer ce qu'elle a fait pour un acte de bravoure, et cette personne je la connais bien...
La grande avenue dans laquelle je m'étaie engouffrée en arrivant était encore bien éclairée, mais déserte. La lumière des torches illuminais mon chemin tandis que je grelottai de froid en marchant. Une légère brume régnait dans les rues qui donnait une ambiance assez... sombre.

C'est alors que j'aperçus la silhouette d'une personne, marchant dans une direction inverse à la mienne. Une personne, que je reconnu aussitôt que la lumière la révéla: Mon amie Rebecca.
Enfin...amie est un bien grand mot. Une connaissance que j'ai depuis l'académie. C'est la fille du gouverneur de Bruma, une bourgeoise-fille à papa en gros. Elle as suivi l'apprentissage de base des chevaliers, mais elle n'as pas voulu continuer quand je me suis engagé dans l'examen. A part lancer de belles paroles et critiquer à tout vas, cette fille n'est bonne à rien...
Elle marchait la tête basse, le regard dans le vide. Elle me paraissait plutôt déprimé. Elle n'avait pas beaucoup changé depuis ces années. Toujours ses long cheveux noir, la même façon de s'habiller un peu provocante...Tandis que je m'étaie arrêtée, elle passa à côté de moi sans me remarquer. Elle me jeta tout de même un regard, et se retourna brusquement lorsqu'elle me reconnu.
-T...Tenten?! Pas possible!
-Ça fait longtemps, Becca.
-Et comment! Lança t-elle avec un faux air joyeux. J'suis contente de t'revoir! Mais j'aurais...hum...un petit service à te demander...
-...J'espère que tu ne vas pas me demander un truc à acheter parce que je suis un peu à sec...
-Mais non! C'est plus compliqué...
-Ben vas-y, j'écoute.
-...Eh bien...c'est à propos de Clad...

Clad Strife. Un ancien camarade de l'académie. C'est en faite l'archétype du parfait crétin, un frimeur impossible et prêt à tout pour se faire un nom dans l'histoire. Un blondinet aux yeux bleu et à la coupe en pétard dont Becca semblait être tombée amoureuse... Je ne sais pas ce qu'elle peux bien lui trouver...
Après avoir discuté un moment, nous décidâmes de nous rendre au centre-ville. En plus de ce que m'as demandé Becca, je voulais voir Clad. Disons que c'est simplement pour mettre les choses aux clair.
La grande place du centre-ville était illuminée de torche de toute pars. La plupart des gardes de la villes et des habitants encore debout était là, festoyant et s'enivrant à grand coup d'bouteilles de bière. Je reconnais bien là les gens de Bruma: Des Nordiques mal poli et mal élevé pour la plupart, toujours planté dans un bar à siffler de l'alcool comme des trous.
Bien sûr Clad était là, au beau milieu du troupeau de clowns ivres-morts, à danser sur un tonneau en tenant deux chopes de bières pleines à ra-bords. Rebecca restait là, figée. Je décidai alors d'aller le voir, enjambant les dépouilles inerte imbibée de bière des Brumiens. Je fis descendre le blondinet de son petit nuage d'un coup de pied dans son support. Tandis que celui-ci tomba à la renverse, j'attrapai l'une de ses chopes au passage. Pas pour boire, hein!
Il était étalé de tout son long par terre, entre les autres ivrognes. Je m'approchai donc et lui vidai la chope de bière sur la tête en guise de réveil.
-Crève espèce de charogne! Idiot du village! Fit-il en se réveillant doucement...
Je le regardai d'un air exaspéré, et posa la chope vide sur un tonneau.
-Ah...Tenten! ...Tu sais qu'c'est pas conseillé d'réveiller un amis. Ça porte malheur!
-Heureusement j'ai appris à conjurer le sort. La personne qui réveille doit offrir un verre à la personne qui dormait, et la personne qui dormait doit le boire en écoutant ce que la personne qui l'a réveillé a à lui dire.
Il me regarda avec un air stupide, comme s'il n'avait pas tout pigé, puis acquiesça:
-Ah...oui! Ça devrais marcher!
Rebecca s'approcha en enjambant les monceaux de cadavres ivres-morts avec un seau en bois. Un seau en bois dont je ne tarderai sans doute pas à savoir à quoi il pourrait lui servir...
Effectivement...elle s'avança et envoya son contenu refaire une beauté à ce cher Clad, qui jura:
-Mais t'es malade! J'étais déjà réveillé!
-C'était pour laver l'odeur, lui répondit-elle.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous nous installâmes à une table dans un bar tenu par des Melynx et un Basarios. Ce Basarios, originaire de l'archipel volcanique Centurion était un wyvern -[Rappel: Wyvern: Monstre bipède possédant diverses caractéristiques suivant son espèce, une paire d'ailes ou de bras ailé, une queue servant souvent d'arme et une tête de petite taille accroché au bout d'un long cou.]- de petite taille couvert d'une cuirasse de roche et de gravite. Sa tête, semblable à un casque de pierre, était ornée d'une sorte de petite fourche de roche à deux pointe. Sans doute une nouvelle espèce de corne, me dit-je...
Tandis que j'allai chercher les boissons, Clad et Rebecca s'assirent. Les Melynx m'accueillirent en me demandant d'entrée si j'avais de l'argent...peu aimable ces chats de gouttières...
-Que puis-je pour vous, mam'zelle? Me demanda le Basarios de sa lourde voix.
-Eh bien...Je vais prendre une bouteille de rhum, un Luna Mary et un Gyps'cola, s'il vous plaît.
-Hmm...
Le rocher poussa un drôle de grognement. On va supposer que c'est sa façon d'acquiescer. Il donna un coup de patte aux Melynx en marmonnant des trucs incompréhensible, puis il grogna soudainement plus fort et attrapa l'un des chats noir. Il termina son cirque avec un hurlement assourdissant et un « Rend-moi ça, sale petit voleur! » à la suite destiné au Melynx qui lui avait dérobé une touffe de felvine, sorte d'herbe à chat.
Finalement, les boissons arrivèrent au bout de cinq minutes et quelques engueulades plus tard. Je retournai donc vers mes anciens camarades de l'académie en leurs apportant leur breuvages.
Clad se saisit de la chope de Gyps'cola et commença:
-Alors. De quoi voulais-tu parler?
Il entama sa bière au moment où je lui exposais ma réponse.
-Hum...Ce Tigrex, tu ne l'as pas tué, n'est-ce pas?
Surprit, il toussa et se tapa la poitrine avant de répondre:
-Bien sûr que si! Ça n'a même pas été difficile!
-C'est bien ce que je pensais. J'ai déjà rencontré ce Tigrex avant toi.
-Comment ça? Fit-il, étonné.
-Eh bien...Figure-toi que je l'ai affronté. Pas personnellement, mais on m'as aidé. Il avait été mortellement blessé au cours de ce combat par un Rathalos.
-...Ce que tu dit n'as aucun sens...On n'a plus vu de Rathalos dans les montagnes depuis la guerre wyverienne!
-Peut-être mais que tu le crois ou non, c'est ce qui s'est passé.
-...Maintenant que tu le dit, c'est vrai qu'il avait l'air affaiblit...
-Tu vois. Et ce serait indigne d'un apprenti-chevalier de faire passer ça pour un véritable acte de chasse.
-...Il faut donc que j'aille tout raconter...?
-Ce serait gentil. Mais ce n'est pas seulement pour ça que je voulais vous voir.
Rebecca et Clad se jetèrent un regard et s'approchèrent sur la table pour mieux m'entendre.
-Hum...Vous connaissez le Capitaine de la garde?
-Kia Kuruga, répondit presque immédiatement Clad. C'est son nom.
Mon regard et celui de Rebecca se posèrent alors sur le blondinet, qui sentait venir l'interrogatoire...
-Quoi? ...Je...je suis sorti avec elle pendant un temps, c'est tout! C'est pour ça que je la connais.
-Tu nous en dira tant...Lança Becca avec un petit sourire en coin.
-Bref. J'aimerais savoir, l'avez-vous vue revenir récemment? Continuai-je.
-Oui, avec son escouade. Ils semblaient avoir un prisonnier. Pourquoi tu veux savoir ça? Demanda Clad.
-...Raisons personnelles.
Sur ces mots, je me levai et sorti du bar. Je fit cependant demi-tour lorsque je m'aperçus que j'avais oublié quelque chose...
-Tu t'en vas déjà? Fit Becca avant de me voir revenir.
-Euh...Les prisons! C'est par où?
-Hein? Les prisons? Tu veux aller en cabane? Continua t-elle.
-Pas exactement...
-Les prisons...C'est au château de mon père. Dans les souterrains de l'aile ouest. C'est aussi là que se trouve le quartier des gardes.
-Euh...merci! Bonne chance avec Clad!
-Eh, attend! Tu as oubliée...(Elle regarda la bouteille de rhum vide, puis tourna son regard sur Clad) ...Quand as-t-elle...?

La suite se passa à l'immense château de Bruma. L'entrée étant interdite passé 20h, il fallait donc que je m'infiltre. Pas facile...
L'unique garde posté à l'entrée paraissait sur le point de s'endormir, une aubaine pour moi! Je me précipitai vers lui en courant et en criant « Au secours! ». Il ne tarda pas à me remarquer.
-Que se passe t-il, mademoiselle?
-Un pédophile est à mes trousse! Aidez-moi!
-Un pédophile? Où ça?
-Ici, crétin! M'exclamai-je en l'assommant avec une bouteille vide. Celle-ci lui explosa en mille morceaux sur le crâne.
Le problème du garde à l'entrée est réglé. Il faut maintenant que je trouve comment accéder à l'aile ouest.
En pénétrant dans le hall principal du château, je remarquai deux choses: un, la déco est absolument hideuse, démodée. Deux, il n'y a pas de gardes ni âme qui vive. Je me hâtai donc de trouver la bonne porte et descendais les escaliers comme si j'étaie poursuivi par tous les gardes de la ville. C'est alors que je fut confrontée à un nouveau problème: le Geôlier. En effet il était encore là et ne montrait pas vraiment de signe de fatigue. Comment le distraire?

***


Eh ben bon dieu, quelle journée de merde...
Quoi? ...oh, c'est vrai. Je ne me suis pas présenté. Je suis le chevalier Zak Frost, aussi connu sous le doux surnom de Elven Saber. Pourquoi un tel surnom? Eh bien, parmi les chevalier, je fais parti de la classe « Saber », une classe d'épéistes qui ne manient que des lames. J'affectionne tout particulièrement les armes elfiques, qui ont un design aérodynamique et un équilibre parfait, un bon niveau de tranchant et surtout une légèreté à tout casser. Il y a d'autres classes, bien sûr, mais je n'ai ni l'énergie ni l'envie de les lister ici...
Vous savez donc tout ce dont vous avez besoin de savoir sur moi, maintenant laissez-moi tranquille.

La nuit va bientôt tomber. Je me demande ce qu'es devenue la princesse que je suivais tout à l'heure? Bah, peu importe. Il faut à présent que je trouve un moyen de me tirer de se merdier. On va bientôt arriver à Bruma, et se sera l'occasion pour moi de tenter quelque chose...
Les Stormurais forcèrent la marchent au moment où le blizzard se leva. Ces abrutis de crânes d'œufs avec leurs armure en plastique blanc qui leurs donnait une apparence de foi jaune, leurs fusarb' à baïonnette de bas niveau, leurs duo de kodachi qui me semble, à vue de nez, de mark.II à lame en argent forgé, un modèle très répandu dans les armée impériales attaché à la ceinture et leurs casques aussi blanc que le reste qui leurs cachait complètement le visage. A en juger par leurs équipement merdique, je pouvais sentir d'ici leurs niveau de bouse de Congalala à l'épée. Je pourrais même les désarmer les yeux bandés avec un cure-dent...

'Fin bon, les menotte gâche tout. En regardant un peu autour de moi, j'en déduisais que le seul type ayant un niveau satisfaisant était cette femme, le capitaine du troupeau de mouton.
Cette sorcière nous fit passer, moi et son escouade de bras cassé dans une forêt ou on y voyais aussi clair que dans le trou du cul d'un Rajang...
La nuit tombe très vite dans les montagnes, ce qui rendait la marche difficile. A un moment, je me prit même un arbre entre les deux yeux. Les soldats eurent enfin la bonne idée de sortir les torches. Le Stormurai qui me tenait en laisse ne me lâcha qu'un instant, le temps de sortir lui aussi sa torche.
Je profitais alors de ce moment pour me glisser silencieusement entre les brebis et me cacher dans les broussailles. Bien entendu, ils s'aperçurent de mon absence et se mirent à me chercher. L'un d'eux passa près de ma position, que je fis tomber avec mes pieds et m'emparai d'une de ses lames. Avec ces menottes en fer, impossible de me battre a pleine capacité.

J'envoyai un coup de pied dans la tête du soldat que je venais de mettre à terre, puis me retournai brusquement avant que trois autres soldats ne m'attaque par derrière. Je n'eus échangé que quelques coups d'épée avec eux. Mes prévision s'avéraient être exacte: Même à trois contre un les mains menottée, je gardais l'avantage. Je n'avais aucun plaisir à combattre des gaufres pareilles. Je les désarmai donc avec coups de pieds et balayage puis tentai l'évasion, sans succès.
Ils me rattrapèrent plus vite que je ne l'aurais cru et leurs capitaine dégaina des lames doubles, deux katana bleuté dégageant une énergie étrange. Merde...
J'ai toujours détesté me battre contre un utilisateur de lames doubles, surtout avec les mains immobilisée. Les Stormurais se déployèrent autour de moi et m'encerclèrent. Après réflexion, je pris une longue inspiration et laissai tomber l'arme dans la neige.
-Dommage.
-Je savais qu'on aurais à souffrir d'une tentative d'évasion, lança le capitaine, mais je ne m'attendais pas à ce que vous abandonniez si vite.
-C'est votre jour de chance, lui-répondis-je. Et puis je n'aime pas me battre contre des femmes...

Le voyage se termina pour moi dans les cachots de leurs château. Le capitaine posta quelques gardes devant ma cellule avant d'enlever son casque. Nom d'un Fatalis! Pourquoi faut-il toujours que je me mette à dos les plus belles femmes? M'enfin, tout n'est pas perdu! En plus les gardes qu'elle avais planté devant ma cage ne semblaient pas très futés, je vais m'amuser...
En arrivant, j'avais remarqué une sorte de fête à la grande place. Ça pourrais m'être utile...
-Dites, vous ne trouvez pas ça bizarre?
-...
-Quoi? Demanda l'un des deux en se retournant de mon côté.
-Ne lui répond pas, triple idiot! Fit le second en s'adressant à son collègue.
-Il semblerais qu'il y ais une sorte de fiesta, au village. Comment se fait-il que deux hommes aussi admirables que vous semblez l'être n'ait pas mérité une petite invitation?
-...
-On a besoin de nous pour te surveiller, dit le même pigeon.
-Et vous trouvez ça normal? Que vos supérieurs se détendent et fassent la fête pendant que vous faite leur travail?
-C'est normal. Le capitaine Kuruga ne peux pas tout faire, c'est une femme.
-Oh...alors d'après toi cette femme, parce que justement c'est une femme, est forcément moins apte pour ce que les hommes peuvent faire sans problème? Commença le second.
-Il y a forcément une raison, c'est tout ce que je dit. Continua l'autre.
-Ça c'est pas faux. Si elle n'était pas capable de faire un travail d'homme, elle ne serait pas revenue avec un prisonnier.
Je me demande encore comment c'est possible...Que deux gars puissent être aussi stupide. Cela dit leurs débat m'eus donné une idée: Je montai rapidement m'accrocher au plafond histoire de leurs faire croire que je n'étais plus là...
-Et s'il n'y avait pas de prisonnier, on ne serait pas là à le garder. Termina le premier des deux pigeon en regardant dans ma cellule.
Suspendu au plafond avec les bras et les jambes tendu au maximum, je pouvais apercevoir les deux crétins partir en trombe, croyant que je m'étais évadé.
Je pensais qu'ils allaient ouvrir et vérifier la cellule pour savoir comment j'aurais pu m'échapper, mais ils ne se sont même pas posé la question. Tous des nuls, ces gardes...

Pendant ce temps de répit, je redescendais de mon perchoir et attrapai un ossement appartenant probablement à l'ancien locataire de ce cachot. Je le cassai en deux et extirpa un morceau d'os fin que j'essayai d'utiliser pour crocheter la serrure.
-Aller...ouvre-toi...Marmonnai-je en agitant et déplaçant le cure-dent en os dans la serrure.
Alors que je semblai sur la bonne voie, le bruit d'un objet qui se casse vint perturber ma concentration. Je laissai alors le crochet improvisé dans la serrure et me jeta à terre, dans la paille, prenant une position décontractée. Je n'avais aucune idée de quel idiot maladroit et stupide avais pu casser un truc en contrehaut, mais dans le doute...

***


Le geôlier occupé à écrire je ne sais quoi, je m'approchai le plus silencieusement possible de son bureau, puis passai en dessous telle un assassin asiatique qu'ils nomme là-bas « ninja ». Ça se présentait plutôt bien, il gardait le nez sur son travail. Mais mon enthousiasme ne fut que de courte durée, car il leva les yeux et me remarqua, malheureusement.
-Une petite minute, gamine. Où compte-tu aller comme ça? M'interrogea t-il en se levant et s'avançant vers moi.
-Eh...bien je...je voulais rendre visite à un prisonnier.
-Les visites sont interdites à cette heure, tu le sais?
-Ah? Non je ne savais pas...
-Eh bien maintenant tu le sais.
-S'il vous plaît! Il faut absolument que je le vois!
-Tu peux attendre demain. Là tu pourras le voir.
-Je vous en prie! Je ferais tout ce que vous voudrez!
-Tout ce que je veux?
-Oui...
-Vraiment?
-Oui...
-Alors, bai...
Avant qu'il ne puisse finir sa phrase, je l'envoyai dire bonjour à son collègue avec cette fois un vase en guise d'arme, qui eu le même destin que la bouteille.
-...Tout sauf ça...
Le garde, et maintenant le geôlier. J'ai intérêt à me dépêcher si je ne veux pas me faire attraper.
Dans ma précipitation, un os me fis trébucher devant l'entrée des prisons. Je me relevai avec hâte et m'arrêta enfin devant la cellule du dénommé « Frost ».
Celui-ci était là, allongé sur la paille, sifflotant comme s'il venait de faire un truc interdit.
-Eh toi, euh...Frost!
Il y avait un objet étrange qui avait été enfoncé dans la serrure, un morceau d'os, semble t-il. On dirait que notre ami Frost ait tenté de s'évader...
-Oui? Répondit-il en relevant la tête pour me voir.
-Il paraît que tu est un ex-chevalier, non?
-...(Il se rallongea et leva ses deux mains, comme s'il était soûl)...Il paraît, oui...
-Que sais-tu de l'examen?
-L'examen? ...(Il se redressa) Qu'est-ce qui vous fait croire que je sais quoi que ce soit à propos de ce truc?
-Parce que tu est un chevalier.
-Et vous voulez devenir chevalier vous-même, c'est ça?
-...Exactement.
-Eh bien... Si vous voulez devenir un chien chien aux ordres de l'empereur, un assassin pour le compte de l'empire, il faudra le faire toute seule, ma chère. Je n'y vois aucun profit pour moi...
-...Je pourrais te faire sortir.
-Et comment? Les clefs sont dans la poche de la bonne femme capitaine.
-Je peux crocheter la serrure. J'ai gardé pas mal de crochets sur moi, au cas où, et je me débrouille plutôt bien. Lui dit-je en enlevant le cure-dent de la serrure et en sortant un crochet de ma sacoche.
Il me regarda un instant avec un air suspicieux, puis continua:
-...Comment vous appelez-vous?
-Je te l'ais déjà dit, il me semble! Ne me dit pas qu'tu l'as déjà oublié!?
-...(Il réfléchit un moment) Ah, oui! Je me souviens! Vous êtes la princesse Sullivan!
-Oui, c'est ça. Mais je préfère que l'on m'appelle Tenten.
-Hum...Sullivan. Le même nom que votre mère, j'imagine? Un nom royal...
-...Oui...
-Aha...Eh bien mademoiselle Sullivan, j'ai changé d'avis. S'exclama t-il en se relevant d'un bond. Si vous me faite évader, je vous jure sur mon épée et mon âme que je vous aiderais dans votre quête et vous conduirais partout où vous me demanderez. Marché conclu? Termina t-il en tendant sa main entre les barreaux.
Après avoir rapidement réfléchi, je lui serra la main amicalement.
-Ça marche!
-Ca marche...Sortez-moi d'là!
Je m'apprêtai à crocheter quand il m'interrompit en me montrant quelque chose du doigt.
-Attendez un instant. Passez-moi le pistolet, là-bas. Dit-il en pointant l'arme qui se trouvais sur une caisse. Ce sera plus rapide et plus efficace.
Je m'exécutai. Je lui apportai l'arme en question qu'il saisit et pointa sur la maigre serrure. Avant de tirer, il lança un « Attention, éloignez-vous! », et il pressa la détente. La forte détonation du pistolet résonnait encore dans tout le couloir durant quelques secondes, mais la serrure était pulvérisé.
-Vite! On as dû nous entendre! Lui fis-je remarquer en me débouchant les oreilles.
-Pas sans mes effets! Fit-il après avoir poussé la porte et en récupérant ses affaires posées non loin de sa cellule.

Après ça, nous sortîmes en vitesse du château et passâmes devant le garde assommé au milieu de bouts de verre. Nous nous dirigeâmes vers la sortie du village en empruntant les ruelles désertes. Frost s'arrêta subitement en levant un doigt...
-Une minute! J'ai oublié une chose very importante!
-Qu'est-ce donc? Ça peut attendre, j'espère?
-Du rhum! Je suis à sec. Et je ne pourrais pas aller bien loin sans en boire ne serais-ce que quelques gouttes...
-Rah, bon sang... j'en ai dans mon sac! Dépêchons, vite!
-Ça alors! Vous êtes une fille et pourtant vous buvez du rhum? Je sens qu'on va bien s'entendre! Se réjoui t-il en se remettant à courir.
Ah la la...Un autre ivrogne comme il y en a tant dans cette ville...je suis désespérée...
En arrivant à la porte nord, nous l'ouvrîmes en toute hâte et devançâmes les deux gardes qui ne s'étaient même pas aperçus que nous étions passé. La fuite fut donc un succès, à ma grande surprise. Moi qui m'attendais à plus de résistance, je suis soulagée...

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